Les antifongiques sont fréquemment utilisés dans la prophylaxie et le traitement des infections fongiques pédiatriques. Compte tenu de leurs profils d’efficacité et d’innocuité, leur utilisation optimal s’avère être un défi. De plus, les coûts qui leurs sont associés représentent une part non négligeable des budgets des CHU au Québec.
Dans le cadre des travaux de l’URPP, nous avons déterminé les indications pour lesquels les antifongiques sélectionnés sont prescrits.
Les données de cette étude mettent en évidence les recommandations suivantes:
- Élaborer des critères d’utilisation basés sur les lignes directrices
- Élaborer des algorithmes de prise en charge, en priorisant le traitement de la candidose en insistant sur l’utilisation du fluconazole en première intention.
- Effectuer une recherche documentaire pour comparer les données de la caspofongine et la micafungine et sélectionner l’échinocandine la plus appropriée à la population pédiatrique.
- Veiller à ce que les combinaisons d’antifongiques soient justifiées.
- Veiller à optimiser le passage de la voie parentérale à la voie orale dès que la condition du patient le permet.
- Améliorer la tenue de dossiers: notes d’évolution, diagnostic, intention visée et choix.
On peut consulter notre affiche présentée dans le cadre du congrès du Réseau Québécois de recherche sur les médicaments, le 7 juin 2016, Montréal, Québec, Canada et à l’événement des pharmaciens 2017, le 2 juin 2017, Québec, Québec, Canada.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.