Archives de Catégorie: URPP

Évaluation de la satisfaction face à l’implantation d’une communauté de pratique en pharmacovigilance au Québec après 12 mois

En réponse aux changements introduits par la loi de Vanessa, notamment l’obligation de déclarer les réactions indésirables médicamenteuses, une communauté de pratique a été mise en place à l’automne 2018.

La satisfaction a été évaluée à partir de quatre énoncés (échelle de Likert à quatre choix) et de huit dimensions (échelle de satisfaction de 0 à 10) et un sondage en ligne a été effectué auprès d’un représentant de chacun des 30 départements de pharmacie hospitalière du Québec membre de la communauté de pratique.

Les pharmaciens et collaborateurs de la communauté de pratique en pharmacovigilance sont très satisfaits de cette initiative et souhaitent sa pérennité. Cette initiative devrait contribuer à favoriser la déclaration des réactions indésirables médicamenteuses au Canada par les établissements de santé du Québec.

Vous pouvez consulter notre affiche présentée de façon virtuelle sur la galerie du Grand Forum de l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec à partir du 25 mai 2020 compte tenu de la pandémie de COVID-19.

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PAS : défaillances, histoire, enjeux contractuels et application de la loi Vanessa

Le Programme d’accès spécial (PAS) de Santé Canada permet aux médecins qui traitent des patients atteints de maladies graves ou mortelles d’accéder à des médicaments non disponibles sur le marché, lorsque les thérapies habituelles se sont révélées inefficaces, inadéquates ou indisponibles.

Dans le cadre des travaux de l’URPP, 4 études ont été menées concernant le PAS : Analyse des modes de défaillance, description de l’histoire du PAS, analyse des enjeux contractuels liés à l’achat et application de la loi Vanessa sur la gestion des médicaments.

Nous avons analysé et identifié les modes de défaillance liés à l’utilisation des médicaments obtenus via le PAS. Un diagramme d’Ishikawa a été produit et 23 modes de défaillance ont été identifiés.

Nous avons également réalisé une revue documentaire afin de décrire l’histoire du PAS. Il existe depuis plus de 50 ans. De compétence fédérale, le PAS est géré de façon centralisée par Santé Canada. Au fil du temps, le programme a évolué en intégrant non seulement les médicaments sur ordonnance, mais également les autres produits thérapeutiques incluant les instruments médicaux.

Une analyse descriptive des enjeux contractuels liés à l’achat de médicaments via le PAS a été réalisée. L’analyse met en évidence un total de 24 clauses distinctes qui portent principalement sur les thèmes suivants: définitions, identification, responsabilité, cessation de vente, qualité, pharmacovigilance, consentement, etc. Une réflexion s’impose afin d’optimiser la signature de telles ententes, en collaboration avec le Ministère de la santé et des services sociaux, les directions des établissements de santé et les assureurs impliqués.

L’entrée en vigueur de la Loi de Vanessa en décembre 2019 nous a incité à auditer la déclaration des effets indésirables médicamenteux pour les demandes d’accès via le PAS. De plus, il existe peu de données publiées sur l’innocuité des médicaments obtenus via le PAS et le bon usage des médicaments implique notamment la gestion des médicaments du PAS.

Ce mécanisme d’accès aux médicaments non commercialisés au Canada est essentiel à la prestation de soins adéquats au Canada et il a un impact sur le travail de nombreux pharmaciens hospitaliers à travers le pays.

Vous pouvez consulter notre article publié dans les annales de l’URPP et nos affiches (1, 2 et 3) présentées au Grand Forum de l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (APES) le 19-20 mars 2020, Québec, Qc, Canada ainsi que notre affiche présentée au 4ème congrès provincial de recherche mère-enfant le 29-30 octobre 2020.

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Impact des effets indésirables médicamenteux sur la codification d’un séjour hospitalier au Québec

Les archivistes médicaux codifient le séjour des patients à partir de logiciels et cette codification génère notamment un indice de gravité variant de 1 à 4, un indice de mortalité variant de 1 à 4 et un niveau d’intensité relative des ressources utilisées variant de 0 à 99. Ces indicateurs aident à décrire la lourdeur des cas (la lourdeur augmentant si les indicateurs augmentent) et pourraient éventuellement influencer le financement axé sur les patients.

L’objectif est de simuler l’impact de différents effets indésirables médicamenteux sur les indices de gravité, mortalité et l’indice relatif aux ressources utilisées.

Sept profils de patients types et 15 couples d’effets indésirables médicamenteux – manifestation clinique sont sélectionnés. Huit scénarios sont simulés pour tester l’impact de l’ajout des effets indésirables médicamenteux sur les différents indices.

Sur les 1571 simulations testées, l’ajout d’un seul effet indésirable peut entraîner les intervalles d’augmentations suivantes (à partir des valeurs de bases) : Indice de gravité : de 0 à x 3; Indice de mortalité : de 0 à x 4; Niveau d’intensité relative des ressources utilisées : de 0 à x 3,13.

Vous pouvez consulter notre article publié dans le journal Le Pharmacien Hospitalier et Clinicien et notre affiche présentée au au Congrès de l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec, 28-29 mars 2019, Québec, Québec, Canada.



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Opinion, expérience clinique et besoins de formation des pharmaciens en pharmacogénomique

La pharmacogénomique a pour objet l’étude des facteurs génétiques impliqués dans la réponse aux médicaments afin de pouvoir offrir aux malades les médicaments qui leur conviennent le mieux avec le minimum d’effets secondaires.

Les objectifs de l’étude étaient d’évaluer l’opinion, l’expérience et les besoins de formation des pharmaciens concernant la pharmacogénomique.

Un sondage a été réalisé et diffusé via le bulletin de nouvelles de l’Ordre des Pharmaciens du Québec, par courriel et sur les réseaux sociaux. Il a été complété entre Janvier et Juin 2018.

Une majorité de pharmaciens seraient prêts à conseiller les patients (81%) et les médecins (84%) sur les choix de traitement selon les résultats des tests pharmacogénomiques après une formation appropriée. Davantage de pharmaciens hospitaliers ont été exposés à des tests pharmacogénomiques ou ont conseillé des patients sur leur choix de traitement par rapport aux pharmaciens communautaires. La plupart des pharmaciens étaient favorables à une formation en pharmacogénomique.

Ceux-ci restent enthousiastes envers la pharmacogénomique même si son utilisation en pratique reste limitée. Des initiatives de formation seront nécessaires pour combler un déficit de connaissance persistant.

Vous pouvez consulter notre article publié dans le journal Pharmacogenomics.

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Évaluation de l’efficacité de la décontamination de cinq antinéoplasiques (ifosfamide, 5-fluorouracile, irinotécan, méthotrexate, gemcitabine) après contamination volontaire

L’objectif était de tester une stratégie d’entretien des surfaces post-contamination volontaire par cinq antinéoplasiques.

L’étude est réalisée dans une salle avec une hotte (classe IIB2). Une zone de 600 cm2 en acier inoxydable du plancher de la hotte a été contaminée concurremment avec 1 ug d’irinotécan (I), 1 ug de méthotrexate (M), 5ug de gemcitabine (G), 10ug de 5-fluorouracile (5FU) et 15 ug d’ifosfamide (IF). Nous avons testé l’efficacité d’une décontamination avec quatre lavages successifs avec ammonium quaternaire; nous avons répété la simulation avec quatre lavages successifs avec hypochlorite de sodium (NACl0) 0,1%. Une dernière simulation avec un lavage avec eau a été également réalisée. Tous les tests ont été faits en triplicata. .

Au total 36 prélèvements ont été réalisés. L’efficacité d’un lavage (eau) variait de 99,5% à 99,79%.

Il est possible de décontaminer les surfaces contaminées avec un ammonium quaternaire, de l’hypochlorite de sodium et de l’eau. Toutefois, plus d’un nettoyage peut être nécessaire pour éliminer toute trace détectable.

Vous pouvez consulter notre article publié dans le Journal of Occupational and Environmental Hygiene (JOEH) et notre affiche présentée au PPC de la société canadienne des pharmaciens d’hôpitaux (SCPH), Canada – 1er février 2020

Photo de Matilda Wormwood sur Pexels.com

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Perceptions des internes et résidents en pharmacie vis-à-vis de l’intelligence artificielle en pharmacie

Quel avenir pour l’intelligence artificielle en pharmacie ?

L’intelligence artificielle est une avancée technologique qui consiste à amener une machine à imiter une forme d’intelligence.

Nous avons voulu évaluer et comparer la perception des internes (Région Haut de France) et résidents (Québec) en pharmacie vis-à-vis de l’intelligence artificielle en pharmacie hospitalière.

L’enquête menée du 16 au 24 septembre 2019 est réalisée à partir d’un sondage en ligne de 32 questions à choix multiples. Dix scénarios ont été proposés afin de mesurer la nuisibilité/utilisé (échelle de moins 5 à plus 5) du recours à l’intelligence artificielle. Dix-sept énoncés ont été élaborés afin de mesurer les perceptions selon une échelle de Likert à quatre choix (très en accord, partiellement en accord, partiellement en désaccord, totalement en désaccord).

149 répondants (taux de réponse de 73%) soit 69 ont fourni des réponses exploitables. En ce qui concerne les scénarios, des dix scénarios proposés référant à l’utilisation potentielle de l’intelligence artificielle en pharmacie, les répondants considèrent les retombées comme étant utiles pour neuf scénario. De façon générale, il n’y a pas de différence entre les répondants français et québécois.

Vous pouvez consulter notre affiche présentée au congrès de la Société française de pharmacie clinique (SFPC) le 26 janvier 2020, Marseille, France.

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Mise à jour de la plate-forme Impactpharmacie.org : bilan de la phase V

Mise en place en 2012, la plateforme web Impact Pharmacie (impactpharmacie.org) regroupe les meilleures preuves scientifiques relatives aux rôles et retombées du pharmacien et de ses collaborateurs (p.ex. assistant-technique en pharmacie) ;

Cette étude descriptive fait part des travaux effectués au courant de l’année 2019.

Les articles pertinents sont sélectionnés, analysés et saisis dans la base de données de la plate-forme. Une nouvelle interface web de la plate-forme et du blogue est développée avec tests de performance. Le mode opératoire normalisé est mis à jour.

Au 1er septembre 2019, la plate-forme contenait 2704 articles incluant l’injection de plus de 350 articles en 2019. Au total, les types des études incluses sont principalement observationnel (21,7%) et rétrospectives (34,1%) , proviennent principalement des États-Unis (45,9%) et se déroulent en majorité à l’hôpital (42,7%). Les études incluses comportent des paramètres descriptifs (43,7%) et d’impact (53,3%). En présence de paramètres d’impact, l’intervention du pharmacien est associée à des résultats positifs (61,1%), neutres (37,7%) ou négatifs (1,2%).

Les changements apportés à la nouvelle interface de la plate-forme et du blogue ont permis de tenir compte des tendances web, d’accroître la visibilité, la diffusion et l’utilisation de la plate-forme.

Vous pouvez consulter notre affiche présentée au 18ème congrès de la SFPC, Marseille, France – 26-29 Janvier 2020

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Nouvelles activités réservées confiées aux pharmaciens québécois : étude de faisabilité entourant l’implantation de la Loi 41 dans un Centre Hospitalier Universitaire

Le rôle du pharmacien ne cesse d’évoluer ces dernières années, la loi 41 permet de nouvelles missions depuis 2015 mais qu’en est-il en pratique ?

L’objectif est d’évaluer la faisabilité d’implanter les sept nouvelles activités réservées aux pharmaciens dans les services de pédiatrie du CHU de Sainte-Justine.

L’étude, descriptive et prospective, est conduite selon 7 étapes :

Du 1er avril au 31 octobre 2019, 4235 activités réservées ont été effectuées par les pharmaciens du CHU Sainte-Justine. L’implantation a été réussie compte tenu du recours à une démarche structurée comportant une réflexion préalable, des appuis, une stratégie d’information et des statistiques.

Vous pouvez consulter notre affiche présentée au congrès annuel de la Société Française de Pharmacie Clinique (S.F.P.C.), le 26 janvier 2020 à Marseille, France.

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Interventions visant l’application des connaissances en pratique pharmaceutique

Le processus d’application des connaissances (AC) présente de nombreux intérêts pour le pharmacien, dont le rôle n’est plus seulement de dispenser des médicaments mais aussi de gérer les échanges de connaissances au sens général du terme entre les patients et les professionnels de santé et de favoriser leur mise en pratique. L’amélioration continue des pratiques professionnelles est également essentielle pour offrir des soins sécuritaires et de qualité.

Cette revue de littérature a pour objectif de décrire les interventions pharmaceutiques ayant pour objet l’application des connaissances.

Nous avons utilisé la plateforme Knowledge Translation+ (KT+). KT+ est une banque de données du Health Information Research Unit de McMaster University au Canada. Une stratégie de recherche à partir du terme « pharmacist » a été menée sur une période de sept ans, soit de janvier 2010 à décembre 2016. La nature des interventions pharmaceutiques a été codifiée selon la classification proposée sur le site Impact Pharmacie.

Nous avons été en mesure de recenser 114 études décrivant des interventions pharmaceutiques. Une majorité des études originales prises en compte ont été réalisées en établissement de santé, où le pharmacien est à la fois producteur, courtier et utilisateur des connaissances.

Dans environ deux-tiers des études, les auteurs sont en mesure de démontrer des répercussions favorables de l’intervention de pharmaciens.

À l’avenir, trois mesures pourraient contribuer à soutenir le développement de l’AC en pharmacie : la mise en place d’une formation initiale et continue, la gestion de l’information et la désignation d’un pharmacien responsable de l’AC au sein de chaque département de pharmacie.

Vous pouvez consulter notre article publié dans Le journal canadien de la pharmacie hospitalière (JCPH) et notre affiche présentée lors de la Conférence canadienne sur l’enseignement et la recherche en pharmacie (CPERC), de l’Association des facultés de pharmacie du Canada (AFPC), le 03 juin 2017 à Québec, Canada.

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Comparaison de la disponibilité de formes orales commercialisées utilisables en pédiatrie en France et au Canada

Le manque de formes orales commercialisées utilisables en pédiatrie est un problème récurrent et d’actualité. Nous avons voulu décrire le profil des formes orales commercialisées utilisables en pédiatrie en France et au Canada.

En Janvier 2015, nous avons extrait la liste des formes orales commercialisées utilisables en pédiatrie et disponibles à partir des bases de données Thériaque pour la France et celle des produits pharmaceutiques de Santé-Canada pour les données canadiennes.

Cette étude a révélé de nombreuses différences de disponibilité de formes orales commercialisées utilisables en pédiatrie entre les deux pays. En France, 825 présentations orales utilisables en pédiatrie ont été trouvées contre 543 au Canada, ce qui représente respectivement 6,5 % versus 3,8 % de l’ensemble des médicaments commercialisés en France et au Canada.

La France bénéficie de la commercialisation d’un nombre bien plus important que le Canada de formes orales utilisables en pédiatrie (nombre de dénominations communes, classes thérapeutiques, laboratoires pharmaceutiques concernés).

Vous pouvez consulter notre article publié dans le Journal canadien de la pharmacie hospitalière (JCHP)

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