L’URPP est très fière de collaborer à ce rapport d’envergure qui offre une opportunité de benchmarking unique pour la profession. Cette année, la page couverture met de l’avant l’équipe du CHU Sainte-Justine! Jean-François Bussières est membre du comité éditorial et contribue également comme analyste avec Cynthia Tanguay.
Les effets indésirables des médicaments antinéoplasiques ont été documentés chez les travailleurs de la santé exposés.
L’objectif de cette étude pilote était de déterminer l’excrétion urinaire et la concentration de 4 antinéoplasiques (cyclophosphamide, ifosfamide, methotrexate, and fluorouracil) chez des travailleurs dans les urines des 24 heures.
Les travailleurs exposés ont été recrutés sur participation volontaire et proviennent de 3 cliniques d’oncologie différentes équipées de hottes de classe IIB2. L’analyse des échantillions collectés durant le mois de septembre 2019 a été réalisée à l’Institut national de santé publique du Québec par quantification UPLC/MS-MS.
Un total de 128 échantillions ont été analysés. Cette étude confirme l’absence de traces de médicaments dans l’urine de 24 heures de 18 travailleurs (10 infirmières et huit assistants techniques en pharmacie) exposés à des médicaments dangereux.
Vous pouvez consulter notre article publié dans le Journal de Pratique de la pharmacie oncologique (JOPP) et notre affiche présentée à Hopipharm, Strasbourg, France – 13-15 mai 2020
Commentaires fermés sur Étude pilote descriptive de l’exposition des travailleurs au cyclophosphamide, ifosfamide, méthotrexate et fluorouracile par le dosage urinaire de 24 heures
Après 1 an et demi de travail hebdomadaire, nous avons démarré l’utilisation de notre modèle d’intelligence artificielle pour impactpharmacie.net!
Depuis novembre 2021, ce sont 5784 publications qui ont été évaluées indépendamment par deux réviseurs. 400 (6.9%) publications ont été retenues et partagées hebdomadairement à notre liste de diffusion. Êtes vous abonnés?
Ces articles ont été utilisés pour développer notre modèle d’intelligence artificielle et celui-ci est enfin prêt pour présélectionner les articles à réviser. Il a été utilisé pour la première fois dans le dernier Impact Briefing. Publications à venir pour décrire la performance du modèle et poursuivre l’évolution du projet.
After 1 and a half year of weekly work, we started using our machine learning model for impactpharmacie.net!
Since November 2021, 5784 publications were idependently evaluated by two reviewers. 400 (6.9%) publications were selected and shared to our mailing list. Did you subscribe?
These publications were used to train our machine learning model and it’s finally ready to be used to filter the articles to be reviewed. It was used for the first time in the last Impact Briefing. Publications will follow to describe the model performance and to continue the evolution of this project.
En réponse aux changements introduits par la loi de Vanessa concernant l’obligation de déclarer les réactions indésirables médicamenteuses, une communauté de pratique a été mise en place à l’automne 2018 et les départements de pharmacie du Québec ont adopté selon une méthode Delphi les bonnes pratiques déclaratives de pharmacovigilance.
Cette étude descriptive transversale vise à évaluer le taux de conformité avec les bonnes pratiques 1 an après leur adoption. Un sondage en ligne intégrant les 37 déclarations des bonnes pratiques a été effectué en Octobre 2019.
Un an après l’adoption, le taux de conformité aux bonnes pratiques est encore faible, mais une majorité de répondants sont en action pour mettre en œuvre ces bonnes pratiques et se conformer aux nouvelles exigences de déclaration de Santé Canada.
Vous pouvez consulter notre affiche présentée de façon virtuelle au Congrès mondial des sciences pharmaceutiques de la Fédération Internationale de Pharmacie (FIP), du 4 au 6 Octobre 2020 compte tenu de la pandémie de COVID-19.
Commentaires fermés sur Évaluation du taux de conformité aux bonnes pratiques de déclaration de pharmacovigilance 12 mois après leur adoption
En réponse aux changements introduits par la loi de Vanessa, notamment l’obligation de déclarer les réactions indésirables médicamenteuses, une communauté de pratique a été mise en place à l’automne 2018.
La satisfaction a été évaluée à partir de quatre énoncés (échelle de Likert à quatre choix) et de huit dimensions (échelle de satisfaction de 0 à 10) et un sondage en ligne a été effectué auprès d’un représentant de chacun des 30 départements de pharmacie hospitalière du Québec membre de la communauté de pratique.
Les pharmaciens et collaborateurs de la communauté de pratique en pharmacovigilance sont très satisfaits de cette initiative et souhaitent sa pérennité. Cette initiative devrait contribuer à favoriser la déclaration des réactions indésirables médicamenteuses au Canada par les établissements de santé du Québec.
Vous pouvez consulter notre affiche présentée de façon virtuelle sur la galerie du Grand Forum de l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec à partir du 25 mai 2020 compte tenu de la pandémie de COVID-19.
Commentaires fermés sur Évaluation de la satisfaction face à l’implantation d’une communauté de pratique en pharmacovigilance au Québec après 12 mois
Le Programme d’accès spécial (PAS) de Santé Canada permet aux médecins qui traitent des patients atteints de maladies graves ou mortelles d’accéder à des médicaments non disponibles sur le marché, lorsque les thérapies habituelles se sont révélées inefficaces, inadéquates ou indisponibles.
Dans le cadre des travaux de l’URPP, 4 études ont été menées concernant le PAS : Analyse des modes de défaillance, description de l’histoire du PAS, analyse des enjeux contractuels liés à l’achat et application de la loi Vanessa sur la gestion des médicaments.
Nous avons analysé et identifié les modes de défaillance liés à l’utilisation des médicaments obtenus via le PAS. Un diagramme d’Ishikawa a été produit et 23 modes de défaillance ont été identifiés.
Nous avons également réalisé une revue documentaire afin de décrire l’histoire du PAS. Il existe depuis plus de 50 ans. De compétence fédérale, le PAS est géré de façon centralisée par Santé Canada. Au fil du temps, le programme a évolué en intégrant non seulement les médicaments sur ordonnance, mais également les autres produits thérapeutiques incluant les instruments médicaux.
Une analyse descriptive des enjeux contractuels liés à l’achat de médicaments via le PAS a été réalisée. L’analyse met en évidence un total de 24 clauses distinctes qui portent principalement sur les thèmes suivants: définitions, identification, responsabilité, cessation de vente, qualité, pharmacovigilance, consentement, etc. Une réflexion s’impose afin d’optimiser la signature de telles ententes, en collaboration avec le Ministère de la santé et des services sociaux, les directions des établissements de santé et les assureurs impliqués.
L’entrée en vigueur de la Loi de Vanessa en décembre 2019 nous a incité à auditer la déclaration des effets indésirables médicamenteux pour les demandes d’accès via le PAS. De plus, il existe peu de données publiées sur l’innocuité des médicaments obtenus via le PAS et le bon usage des médicaments implique notamment la gestion des médicaments du PAS.
Ce mécanisme d’accès aux médicaments non commercialisés au Canada est essentiel à la prestation de soins adéquats au Canada et il a un impact sur le travail de nombreux pharmaciens hospitaliers à travers le pays.
Vous pouvez consulter notre article publié dans les annales de l’URPP et nos affiches (1, 2 et 3) présentées au Grand Forum de l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (APES) le 19-20 mars 2020, Québec, Qc, Canada ainsi que notre affiche présentée au 4ème congrès provincial de recherche mère-enfant le 29-30 octobre 2020.
Commentaires fermés sur PAS : défaillances, histoire, enjeux contractuels et application de la loi Vanessa
Les archivistes médicaux codifient le séjour des patients à partir de logiciels et cette codification génère notamment un indice de gravité variant de 1 à 4, un indice de mortalité variant de 1 à 4 et un niveau d’intensité relative des ressources utilisées variant de 0 à 99. Ces indicateurs aident à décrire la lourdeur des cas (la lourdeur augmentant si les indicateurs augmentent) et pourraient éventuellement influencer le financement axé sur les patients.
L’objectif est de simuler l’impact de différents effets indésirables médicamenteux sur les indices de gravité, mortalité et l’indice relatif aux ressources utilisées.
Sept profils de patients types et 15 couples d’effets indésirables médicamenteux – manifestation clinique sont sélectionnés. Huit scénarios sont simulés pour tester l’impact de l’ajout des effets indésirables médicamenteux sur les différents indices.
Sur les 1571 simulations testées, l’ajout d’un seul effet indésirable peut entraîner les intervalles d’augmentations suivantes (à partir des valeurs de bases) : Indice de gravité : de 0 à x 3; Indice de mortalité : de 0 à x 4; Niveau d’intensité relative des ressources utilisées : de 0 à x 3,13.
Vous pouvez consulter notre article publié dans le journal Le Pharmacien Hospitalier et Clinicien et notre affiche présentée au au Congrès de l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec, 28-29 mars 2019, Québec, Québec, Canada.
Commentaires fermés sur Impact des effets indésirables médicamenteux sur la codification d’un séjour hospitalier au Québec
La pharmacogénomique a pour objet l’étude des facteurs génétiques impliqués dans la réponse aux médicaments afin de pouvoir offrir aux malades les médicaments qui leur conviennent le mieux avec le minimum d’effets secondaires.
Les objectifs de l’étude étaient d’évaluer l’opinion, l’expérience et les besoins de formation des pharmaciens concernant la pharmacogénomique.
Un sondage a été réalisé et diffusé via le bulletin de nouvelles de l’Ordre des Pharmaciens du Québec, par courriel et sur les réseaux sociaux. Il a été complété entre Janvier et Juin 2018.
Une majorité de pharmaciens seraient prêts à conseiller les patients (81%) et les médecins (84%) sur les choix de traitement selon les résultats des tests pharmacogénomiques après une formation appropriée. Davantage de pharmaciens hospitaliers ont été exposés à des tests pharmacogénomiques ou ont conseillé des patients sur leur choix de traitement par rapport aux pharmaciens communautaires. La plupart des pharmaciens étaient favorables à une formation en pharmacogénomique.
Ceux-ci restent enthousiastes envers la pharmacogénomique même si son utilisation en pratique reste limitée. Des initiatives de formation seront nécessaires pour combler un déficit de connaissance persistant.
Vous pouvez consulter notre article publié dans le journal Pharmacogenomics.
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L’objectif était de tester une stratégie d’entretien des surfaces post-contamination volontaire par cinq antinéoplasiques.
L’étude est réalisée dans une salle avec une hotte (classe IIB2). Une zone de 600 cm2 en acier inoxydable du plancher de la hotte a été contaminée concurremment avec 1 ug d’irinotécan (I), 1 ug de méthotrexate (M), 5ug de gemcitabine (G), 10ug de 5-fluorouracile (5FU) et 15 ug d’ifosfamide (IF). Nous avons testé l’efficacité d’une décontamination avec quatre lavages successifs avec ammonium quaternaire; nous avons répété la simulation avec quatre lavages successifs avec hypochlorite de sodium (NACl0) 0,1%. Une dernière simulation avec un lavage avec eau a été également réalisée. Tous les tests ont été faits en triplicata. .
Au total 36 prélèvements ont été réalisés. L’efficacité d’un lavage (eau) variait de 99,5% à 99,79%.
Il est possible de décontaminer les surfaces contaminées avec un ammonium quaternaire, de l’hypochlorite de sodium et de l’eau. Toutefois, plus d’un nettoyage peut être nécessaire pour éliminer toute trace détectable.
Vous pouvez consulter notre article publié dans le Journal of Occupational and Environmental Hygiene (JOEH) et notre affiche présentée au PPC de la société canadienne des pharmaciens d’hôpitaux (SCPH), Canada – 1er février 2020
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Quel avenir pour l’intelligence artificielle en pharmacie ?
L’intelligence artificielle est une avancée technologique qui consiste à amener une machine à imiter une forme d’intelligence.
Nous avons voulu évaluer et comparer la perception des internes (Région Haut de France) et résidents (Québec) en pharmacie vis-à-vis de l’intelligence artificielle en pharmacie hospitalière.
L’enquête menée du 16 au 24 septembre 2019 est réalisée à partir d’un sondage en ligne de 32 questions à choix multiples. Dix scénarios ont été proposés afin de mesurer la nuisibilité/utilisé (échelle de moins 5 à plus 5) du recours à l’intelligence artificielle. Dix-sept énoncés ont été élaborés afin de mesurer les perceptions selon une échelle de Likert à quatre choix (très en accord, partiellement en accord, partiellement en désaccord, totalement en désaccord).
149 répondants (taux de réponse de 73%) soit 69 ont fourni des réponses exploitables. En ce qui concerne les scénarios, des dix scénarios proposés référant à l’utilisation potentielle de l’intelligence artificielle en pharmacie, les répondants considèrent les retombées comme étant utiles pour neuf scénario. De façon générale, il n’y a pas de différence entre les répondants français et québécois.
Vous pouvez consulter notre affiche présentée au congrès de la Société française de pharmacie clinique (SFPC) le 26 janvier 2020, Marseille, France.
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