Y a-t-il un risque d’exposition professionnelle lors des tests de bronchoprovocation à la méthacholine?

Le test de provocation à la méthacholine, un dérivé de l’acétylcholine, est utilisé pour diagnostiquer l’hyperréactivité bronchique (HRB). Le test consiste à faire inhaler des solutions de méthacholine, de manière répétée et de concentrations connues et croissantes, jusqu’à l’atteinte d’une concentration entraînant une baisse de 20 % du volume expiratoire maximal par seconde (VEMS).

Suite à une enquête auprès de 14 chefs de départements de pharmacie du Québec entre le 10 février 2012 et le 29 février 2012, 12/14 des répondants avaient recours à la méthacholine dans leur établissement. En moyenne, 515 tests par année étaient réalisés par centre (médiane [min-max] : 435 [144-1300]). En moyenne, quatre (médiane [min-max] : 3 [1-7]) personnes étaient exposées par établissement pour l’administration de la méthacholine. Une majorité de répondants utilisaient la pièce buccale en T, en phase avec les recommandations de deux études canadiennes. La méthacholine était préparée sous hotte ventilée chez 5/7 des répondants.

Il existe très peu de données publiées et aucune donnée probante sur les risques d’exposition professionnelle à la méthacholine. À notre connaissance, seulement trois cas d’exposition professionnelle ont été publiés. Cette revue documentaire ne met pas en évidence de risques importants liés à l’exposition professionnelle à la méthacholine.

Vous pouvez consulter notre article publié dans le Bulletin d’information toxicologique de l’Institut national de santé publique du Québec. Vous pouvez également consulter notre affiche présentée au Colloque annuel du Réseau québécois de recherche sur l’usage des médicaments, les 29 et 30 mai 2012 à Québec.

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