Alors qu’en France, l’analyse pharmaceutique des prescriptions médicamenteuses, une étapes clés du circuit du médicament, est règlementairement obligatoire, au Québec, elle s’appuie sur des référentiels nationaux.
Dans le cadre des travaux de l’URPP, nous avons réalisé une enquête prospective comparant les modalités pratiques d’analyse pharmaceutique réalisée dans deux centres hospitaliers universitaires français et québécois auprès de pharmaciens et d’internes en pharmacie.
Ainsi, nous avons comparer trois modes d’analyses de prescription définis en fonction des pratiques des établissements participants qui reflètent les différentes pratiques existantes en France et au Québec.
- Modalité des soirs et week-ends du CHU québécois participant et de la majorité des hôpitaux français du lundi au vendredi (même les week-ends pour certains d’entre eux) : le pharmacien analyse les prescriptions de manière centralisée depuis la pharmacie à usage intérieur (PUI).
- Modalité du CHU français participant et de certains établissements français du lundi au vendredi : le pharmacien analyse les prescriptions de manière décentralisée, en étant présent dans les unités de soins et intégré à l’équipe soignante.
- Modalité la plus répandue dans les hôpitaux québécois disposant de pharmaciens intégrés dans les unités de soins du lundi au vendredi : le pharmacien analyse les ordonnances depuis la PUI, mais en présence parallèle de pharmaciens décentralisés dans les unités de soins.
Pour voir les résultats, on peut consulter notre article publié dans les Annales Pharmaceutiques Françaises.

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