Nous avons rapporté un cas d’hallucinations secondaires au voriconazole chez un adolescent. Selon le score de Naranjo, le lien était catégorisé comme probable.
Le résumé du cas se trouve ci-dessous :
Objectif : Décrire le cas d’un adolescent qui a développé une toxicité au voriconazole intraveineux alors qu’il présentait de nombreux facteurs pouvant en influencer la pharmacocinétique.
Résumé du cas : Il s’agit d’un patient de 17 ans suivi après une greffe de moelle osseuse, hémodialysé trois fois par semaine, traité au voriconazole intraveineux pour une infection fongique pulmonaire qui a développé des troubles visuels et des hallucinations. Les concentrations plasmatiques de voriconazole chez ce patient étaient alors anormalement élevées. Aucune interaction médicamenteuse ne pouvait expliquer des valeurs aussi élevées. Un génotypage du CYP2C19 a révélé que le patient possédait le CYP2C19 (681G >A) responsable d’un phénotype de métaboliseur lent hétérozygote.
Discussion : L’association entre les effets indésirables subis par le patient et le voriconazole est probable. Les données probantes sur ce sujet, le lien temporel et l’exclusion des autres causes possibles parlent en faveur de cette association.
Conclusion : Ce cas démontre la nécessité de faire le suivi des dosages de voriconazole et l’importance de la pharmacologie dans les soins directs dispensés aux patients.
Vous pouvez consulter notre article publié dans le Pharmactuel.
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