La sous-déclaration des effets indésirables des médicaments est une problématique connue. Nous avons réalisé un sondage auprès des pharmaciens d’hôpitaux et des résidents en pharmacie hospitalière québécois afin de connaître leur perception de la pharmacovigilance.
Environ la moitié des résidents qui ont répondu au sondage considéraient que la pharmacovigilance était un sujet suffisamment enseigné durant leur diplôme en pharmacie (55%).
La majorité des répondants étaient exposés à plus de cinq effets indésirables par année, mais la majorité en rapportait entre un et quatre par année. La principale raison expliquant qu’un effet indésirable n’était pas rapporté était la charge de travail (69%), suivi de la difficulté à attribuer un effet à un médicament (40%) ou à l’inexpérience (39%).

La majorité des répondants étaient exposés à plus de cinq effets indésirables par année, mais la majorité en rapportait entre un et quatre par année.
Néanmoins, les répondants considéraient que la pharmacovigilance faisait parti de leur travail (98%) et contribuait au développement des connaissances scientifiques (98%) et à l’amélioration des soins aux patients (96%).
Vous pouvez consulter notre affiche présentée au 2014 Midyear Clinical Meeting de l’American Society of Health-System Pharmacists, les 7-11 décembre 2014 à Anaheim, Californie.
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