Antinéoplasiques : évaluation des surfaces à risque de contamination

Les professionnels travaillant dans le domaine de l’oncologie sont exposés quotidiennement aux médicaments antinéoplasiques. La manipulation de ces médicaments entraine souvent la contamination des surfaces dans les centres de santé et met à risque les employés. Cette contamination devrait être maintenue à son plus bas dans le but de limiter autant que possible l’exposition des employés à ces produits.

Dans le cadre des travaux de l’URPP, nous avons mesuré la contamination environnementale causée par neuf médicaments antinéoplasiques dans la pharmacie oncologique et l’aire de soins aux patients de 79 centres de soins de santé canadiens. Nous avons également exploré l’action nettoyante de l’hypochlorite de sodium dans le but de déterminer son pouvoir de décontamination des surfaces exposées à la cyclophosphamide.

Chaque centre a fourni douze échantillons provenant de douze sites standardisés distincts : six de la pharmacie d’oncologie et six de l’aire de soins aux patients. L’analyse a été conduite par l’Institut National de Santé Publique du Québec (INSPQ) avec l’aide d’une chromatographie liquide à haute performance (HPLC) avec spectrométrie de masse en tandem. Parmi les neufs médicaments antinéoplasiques examinés, six ont pu être quantifiés et trois ont pu être détecter sans être quantifiés. Le test de Kolmogorov-Smirnov a permis l’évaluation de l’action nettoyant de l’hypochlorite de sodium.

Pour voir les résultats on peut consulter notre affiche dans le cadre de 50th Professional Practice Conference – Canadian Society of Hospital Pharmacists le 2 au 5 février 2019, Toronto, ON, Canada.

On peut aussi consulter notre article publié dans le Canadian Journal of Hospital Pharmacy.

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