La nutrition parentérale est utilisée chez les nouveaux nés aux soins intensifs lorsque leurs besoins nutritionnels ne peuvent être entièrement comblés par la nutrition entérale. Cependant, les hépatopathies associées à la nutrition parentérale sont une complication connue.
Dans le cadre des travaux de l’URPP, nous avons mené une étude de cohorte rétrospective entre 2004 et 2007 aux soins intensifs de notre hôpital chez les nouveau-nés présentant une hépatopathie associée à la nutrition parentérale. L’objectif était de vérifier l’effet de l’acide ursodésoxycholique (ursodiol) sur la durée de la maladie hépatique associée à la nutrition parentérale.
- 64 patients sur 118 patients éligibles ont reçu l’ursodiol
- Les cholestases ont duré plus longtemps dans le groupe recevant l’ursodiol (79 vs. 50 jours, p=0,001);
- Le traitement était toutefois retardé de 24 jours (nombre de jour médian) après le début de la cholestase;
- Des analyses multivariées utilisant les régressions de Cox n’ont pas démontré d’association entre l’utilisation de l’ursodiol et la durée des épisodes;
- Le taux de déclin de la bilirubine conjuguée et la prise de poids étaient supérieurs chez les patients traités (respectivement, 0,084mg/dL/jour vs. 0,60 mg/dL/jour; p=0,009 et 22,8 vs. 17,7 g/kg/jour, p=0,010).
Vous pouvez consulter notre article paru dans le Journal of Pediatric Pharmacology and Therapeutics.
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