Depuis les avis de la Food and Drug Administration et de Santé Canada, les contraceptifs oraux combinés de troisième génération font fréquemment les manchettes en raison du risque accru de formation de caillots sanguins.
Nous présentons le cas d’une patiente ayant subi une augmentation de ses épisodes de céphalées, accompagnées de symptômes d’engourdissement des mains associés à l’utilisation d’un contraceptif oral combiné.
Le résumé de notre projet se trouve ci-bas :
Les contraceptifs oraux combinés (COC) sont des stéroïdes synthétiques dérivés des hormones féminines naturelles, soit les oestrogènes et la progestérone. Sur le marché canadien, le seul composé oestrogénique disponible est l’éthinyloestradiol, tandis que le progestatif peut varier selon le COC. De nos jours, les COC sont utilisés principalement dans le but d’empêcher une grossesse, mais ils peuvent parfois être utilisés pour certains avantages non contraceptifs, tels que la diminution des symptômes prémenstruels, la réduction des saignements dysfonctionnels, etc. Le premier contraceptif oral, l’Enovid™, apparu sur le marché au début des années 1960, contenait 150 μg de mestranol et 9,85 mg de noréthynodrel. À la suite de sa mise en marché, les premiers rapports de cas d’événements thrombotiques sont rapidement apparus. À cette époque, l’effet prothrombotique avait été associé à la composante oestrogénique, entraînant une diminution progressive des doses d’oestrogènes. Parallèlement à ce changement, une évolution des progestatifs avait aussi été observée, consistant plutôt en un changement dans leur composition chimique.
Vous pouvez consulter notre article publié dans le Québec Pharmacie. Cet article est publié avec l’autorisation de l’éditeur de Québec Pharmacie.