Tel qu’annoncé cette semaine, le recrutement pour la 11e étude multicentrique de surveillance environnementale aux antinéoplasiques est ouvert.
En 2020, 109 établissements de santé canadien ont participé, et 9 antinéoplasiques ont été dosés dans 1216 échantillons. Rappelons que 12 sites standardisés sont prélevés par établissement, en fin de journée, avant que les surfaces ne soient nettoyées. Les sites les plus problématiques à travers le Canada sont la grille frontale des hottes, le plancher devant les hottes, les tablettes d’entreposage des stock et le bras de la chaise d’administration des médicaments. Ces quatre sites étaient contaminés dans au moins 50% des centres. Le cyclophosphamide est la molécule la plus fréquemment dosée sur les surfaces (~34%). Le 75e percentile de la concentration de cyclophosphamide sur les surfaces est de 0.0017 ng/cm², donc bien que les surfaces soient fréquemment contaminées, la concentration mesurée est très faible.

Quoi faire avec les surfaces contaminées? Il n’existe pas de valeur jugée sécuritaire, donc le principe de précaution ALARA doit s’appliquer. En participant à l’étude, les centres obtiennent une comparaison de leurs résultats avec l’ensemble des résultats canadiens, ce qui permet d’identifier les sites les plus contaminés au niveau du Canada, et ce qui peut donc être utilisé comme indicateur pour agir en priorité sur ces sites. Il est impératif de rappeler l’importance d’adopter de bonnes pratiques de travail sécuritaires et qui limitent la contamination de l’environnement, de bien nettoyer les surfaces et de porter les équipements de protection individuels requis.
Vous pouvez consulter notre affiche présentée au congrès virtuel des 23èmes journées européennes du GERPAC, 23-24 novembre 2020.
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