Partout dans le monde, le Canada y compris, plusieurs signes témoignent de l’importance croissante des ruptures de médicaments. Quoique ces ruptures affectent autant les cliniciens que les patients, la littérature documente très peu cette problématique et ces conséquences cliniques.
Dans le cadre des travaux de l’URPP, nous avons réalisé une étude descriptive rétrospective dans le but d’exposer ces ruptures dans le contexte canadien du 31 août 2016 au 4 septembre 2017. L’étude s’est faite sur la base des données du site officiel canadien de déclaration des ruptures et d’un grossiste canadien (McKesson Canada) .
- Nombre de médicaments en rupture déclaré :
- Site canadien : 2129
- McKesson : 583
- Principales classes thérapeutiques de médicaments en rupture :
- Les médicaments du système nerveux central (26,4 % et 31,8 %),
- Les médicaments du système cardiovasculaires (12,0 % et 21,9 %),
- Les anti-infectieux (11,2 % et 8,5 %),
- Les médicaments gastro-intestinaux (7,9 % et 6,2 %)
- Les antinéoplasiques (7,4 % et 5,1 %)
Cette étude met en évidence un nombre élevé de ruptures au Canada en 2016–2017. La nouvelle réglementation fédérale exigeant la déclaration de toutes ruptures de médicaments permettra probablement un suivi plus efficace de cette problématique.
On peut consulter notre article publié dans les Annales Pharmaceutiques Françaises.

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