La surveillance de la sécurité des médicaments via un système de pharmacovigilance est essentielle.
Dans le cadre des travaux de l’URPP, nous avons développé un questionnaire web de 16 questions et l’avons envoyé aux pharmaciens hospitaliers québécois afin d’évaluer leur perception concernant leurs capacités à pratiquer la pharmacovigilance, les facteurs influençant leurs déclarations des effets indésirables médicamenteux et les mesures pouvant augmenter leur taux de déclarations.
- 71% des pharmaciens hospitaliers ont répondu
- Plus de 90 % des répondants ont considéré être capable de pratiquer les activités reliées à la pharmacovigilance.
- Sur une année d’exercice, 98 % des répondants ont été confronté à au moins un effet
indésirable médicamenteux grave ou inattendu et 77 % d’entre eux ont déclaré au moins un effet indésirable médicamenteux à Santé Canada. - Les facteurs incitant plus de 89 % des répondants à déclarer étaient : la sévérité, la rapidité d’apparition, la visibilité, le caractère inattendu et un effet indésirable médicamenteux dû à un médicament nouvellement commercialisé.
- 69% des répondants ont considéré la surcharge du travail comme l’obstacle principal
à la déclaration. - Une majorité de répondants ont soutenu la mise en place de 13/14 mesures
proposées visant à augmenter le taux de déclaration.
Vous pouvez consulter notre article publié dans les Annales Pharmaceutiques Françaises.
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